Avec le printemps arrive la part fameuse « part variable »,  prime financière individuelle attribuée (ou pas) aux salariés. Elle est soumise à discrétion sur décision des managers.

Mais qu’est-ce qu’une prime discrétionnaire ? C’est une prime qui est généralement non prévue dans le contrat de travail et qui est laissée dans son attribution et son versement, à la discrétion totale de l’employeur. A la Société Générale, aucun accord ne l’encadre malgré les demandes répétées de FO. 
 
Alors, rappelons que les résultats remarquables de l’année de l’année 2022 sont le fruit de l’engagement de l’ensemble des salariés dans un contexte économique tendu et une fusion anxiogène.
 
Rappelons aussi que FO revendique une augmentation générale des salaires à minima de 6% (montant de l’inflation). En effet, mieux vaut du pérenne qu’une prime flexible qui ne compte pas pour le calcul de votre retraite…
 
C’est donc à partir du 2 mars que les montants des augmentations individuels, des parts variables (Réseau), des bonus (Centraux) ou des primes à la tête du client sont annoncés.
Ce moment tant attendu reste très particulier et périlleux tant pour les managers que pour les collaborateurs. Même si vous n’avez ni augmentation individuelle ou prime, vous devez être reçu pour qu’on vous explique la raison.
Le système restant très opaque (aucune grille de référence, aucun accord d’entreprise…) difficile de s’y retrouver, la direction peine parfois à expliquer les écarts.
En revanche, vous êtes en droit de demander quels sont les critères retenus et sur quelle base d’enveloppe (à la hausse, à la baisse) la prime a été calculée.

Quoiqu’il en soit, après un léger rattrapage l’année dernière, l’enveloppe globale devrait être stable.

Enfin, manager par l’attribution d’une prime discrétionnaire est inefficace, voire contre-productif.

Si vous estimez être lésé, un recours est possible. Vous pouvez prendre contact avec vos représentants FO Société Générale ou par contact@fosg.net