Pas pour les travailleurs, pas pour les plus précaires, pas pour les retraités, pas pour les assurés sociaux.

Pour les travailleurs : deux jours fériés de moins, remise en cause de la 5e semaine de congés payés ;

Pour les plus précaires : année blanche donc pas de revalorisation et allocation sociale unifiée (baisse des droits) ;

Pour les retraités : année blanche, pas de revalorisation, fin de l’abattement des 10% d’impôts ;

Pour les assurés sociaux : plafond de déremboursement passe à 100 euros, affections de longue durée remises en cause, arrêts de travail et indemnités journalières plus contrôlés, … ;

Moins de fonctionnaires, moins de services publics.

Aux chiffres, on leur fait dire ce que l’on veut.

En 2023, 2024 et 2025, les retraites ne contribuent pas au déficit de la France. Les régimes sont équilibrés.

En 2019, l’assurance maladie est équilibrée.

Sur l’assurance chômage, toutes les études de l’Unédic démontrent que la baisse de l’indemnisation n’a aucun effet sur le retour à l’emploi. Les droits ont déjà baissé de moitié pour tout le monde. C’est la contracyclicité à l’envers malgré tous les plans sociaux annoncés.

Par contre, pour les entreprises ou les plus riches, rien de chiffré. C’est le donnant-donnant version exécutif.

Pour FO, la rigueur et l’austérité c’est non ! La facture du quoi qu’il en coûte ne doit pas peser sur les travailleurs.

Nous solliciterons les autres organisations syndicales pour une riposte à la hauteur des attaques.

FRÉDÉRIC SOUILLOTSecrétaire général de Force Ouvrière

SECRÉTARIAT GÉNÉRALLe Secrétaire général de la Confédération la représente et en est le porte-parole. Il assure la coordination du bureau confédéral et la mise en œuvre des orientations décidées par les instances confédérales.