En France, on compte aujourd’hui entre 8 et 11 millions de proches aidants, c’est-à-dire de personnes qui viennent en aide régulièrement et à titre non professionnel à un ou plusieurs proches âgés en perte d’autonomie, en situation de handicap ou atteints d’une grave maladie.
Une majorité de proches aidants occupe une activité professionnelle (61 %), l’âge moyen des proches aidants étant de 42 ans. En 2030, avec le vieillissement de la population, on estime qu’un actif sur quatre sera proche aidant, ce qui est considérable.
Certes, la sensibilisation augmente sur ce sujet parfois encore tabou en entreprise, ce qui est une bonne chose, mais nombre de proches aidants restent dans l’ombre, craignant notamment d’évoquer ce sujet avec leur hiérarchie. Sujet lié à la vie personnelle, le fait d’être aidant n’est pourtant pas sans conséquences (stress, épuisement, isolement social…), ce qui peut rejaillir fortement sur la vie professionnelle.
C’est pourquoi FO continue de revendiquer :
– une meilleure indemnisation du congé de proche aidant ;
– une réelle effectivité du droit au répit ;
– une amélioration des droits à la retraite pour le proche aidant ;
– une meilleure prévention de la désinsertion professionnelle, notamment via une meilleure prévention pour la santé de l’aidant.
Nous sommes toutes et tous susceptibles de devenir proche aidant, parfois plusieurs fois au cours de notre vie professionnelle.
