Lundi 4 décembre 2023 à 18h24 la Direction de la SG a envoyé un mail à l’ensemble des salariés SGPM avec ses dernières propositions « en cas d’accord des Organisations Syndicales » :

  • Augmentation pérenne de 2,5 % pour les RAGB jusqu’à 45 000 €, plancher de 800 € brut au 1er avril, mais avec effet rétroactif au 1er janvier.
  • Augmentation pérenne de 1,5 % pour les RAGB au-delà de 45 000 € et jusqu’à 60 000 €, plancher de 800 € brut au 1er avril, mais avec effet rétroactif au 1er janvier.
  • Une enveloppe de 9 millions d’euros consacrée à la suppression des écarts salariaux entre les femmes et les hommes pour l’exercice 2024.
  • Une revalorisation de 3 %  de la grille des minima SGPM.
  • La pérennisation de l’allocation annuelle forfaitaire de frais de 120 € destinée à compenser soit les frais engagés du fait de l’exercice du télétravail, soit ceux liés aux déplacements entre la résidence habituelle et le lieu de travail des salariés ;
  • Une augmentation de la valeur du titre restaurant qui passerait de 9 € à 11 € en 2024 ;
  • Le versement en décembre 2023 d’une prime de partage de la valeur (PPV) d’un montant de 1 200 €.

C’est la première fois que la Direction communique si rapidement et surtout propose un Q&R dans lequel elle précise :

Que se passe-t-il s’il n’y a pas de signature d’un accord par les Organisations Syndicales après la réunion du 4 décembre 2023 ?

« Dans l’hypothèse d’une absence d’accord majoritaire, la Direction mettra unilatéralement en œuvre des mesures sur la base du budget de 100 millions d’euros initialement proposé aux Organisations Syndicales.

L’enveloppe d’augmentation collective restera celle présentée le 27 novembre 2023 à 1 et 2 %, avec un plancher à 600 € brut pour un salarié dont la RAGB est inférieure ou égale à 60 000 €.
La PPV sera du montant initial de 800 €.

La hausse du Titre restaurant et la pérennisation de l’allocation annuelle forfaitaire de frais pourraient être rediscutées dans le cadre de la prochaine négociation annuelle au titre de l’exercice 2025. »

En résumé, revenir sur ses propositions les plus basses sans même garder les dernières en cas de non signature ! En mettant en cause la responsabilité des représentants du personnel (OS en négociation)…

Le Chantage

FO SG dénonce avec fermeté les méthodes de chantage employées par la Société Générale à l’encontre de ses salariés dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Cette institution financière du CAC40, qui se veut le symbole de l’éthique et de la responsabilité (RSE), semble oublier ces valeurs fondamentales lorsqu’il s’agit de traiter avec ses propres employés.

Les NAO sont un moment crucial dans la vie de l’entreprise, permettant de discuter des rémunérations et des avantages sociaux. Cependant, la Société Générale a choisi d’adopter une approche inacceptable en utilisant le chantage comme une arme pour forcer ses salariés à accepter des conditions défavorables.

Des Menaces Inacceptables

Le chantage, sous quelque forme que ce soit, est inacceptable dans le monde professionnel. De telles méthodes sont contraires à l’éthique professionnelle et ne correspondent en rien à la notion de dialogue social.

Pression sur les Salaires

FO SG constate avec inquiétude la pression exercée sur les salaires et les conditions de travail des salariés. Au lieu de chercher un compromis équitable, la Société Générale semble privilégier des décisions unilatérales, ignorant les besoins et les droits légitimes de ses employés.

Appel à la Responsabilité

FO SG appelle la Société Générale à faire preuve de responsabilité dans les NAO. Le chantage ne peut en aucun cas être toléré, et le respect des droits des salariés doit être la priorité absolue.

FO SG rejoint les revendications des autres OS :

  • Une augmentation collective de 3% des RAGB inférieures à 45000 euros, avec un plancher de 1000 euros
  • Une augmentation collective de 2% des RAGB supérieures à 45000 euros, avec un plancher de 1000 euros

Il est impératif que les entreprises comme la Société Générale respectent les principes fondamentaux du dialogue social et de la négociation collective. Dernier round, le 11 décembre 2023.

Le syndicat FO SG reste déterminé à défendre les droits des salariés et à faire en sorte que la justice sociale prévale au sein de l’entreprise.

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