docLa commission de suivi des accords sur la mutuelle Société Générale s’est tenue le 30 juin 2015. Elle laisse apparaître une situation préoccupante. qui nous interpelle. Faisons ensemble le tour de la question.

Dans le cadre de la mise en place du « Contrat Responsable », imposé par l’Etat, la Société Générale a été contrainte de mettre en conformité sa mutuelle. Même si la date butoir de mise en application de cette réforme était prévue au plus tard fin mars 2017, à la Société Générale, nous avons hérité de délais plus courts, à savoir une mise en place dès janvier 2016.

Cette mutation implique notamment l’implémentation d’un Contrat d’Accès aux Soins (CAS) qui nous inquiète. En effet, certains médecins vont être estampillés CAS et d’autre non. En d’autres termes, si vous consultez un docteur non référencé CAS, vous devrez supporter 20% de plus à votre charge ! Chez FO Société Générale nous nous inquiétons car cela suppose que vous ne pourrez plus choisir librement votre médecin ou qu’à défaut, vous devrez payer vos soins plus cher.

Aussi, suite à la demande des élus FO Société Générale, la Direction a avoué que seuls 1 médecin sur 5 est référencé CAS ; ce que nous trouvons très alarmant, d’autant plus que celle-ci ne peut nous donner une cartographie des localisations des docteurs « estampillés ».

En outre, la mise en place du « Contrat Responsable » implique également des ajustements sur les sujets suivants :

  • remboursement obligatoire d’un équipement optique par an pour les mineurs (contre un tous les 2 ans aujourd’hui) : cela oblige notre mutuelle à revoir sa politique de remboursements
  • mise en place d’un système permettant à veiller que toutes nos garanties isolent le ticket modérateur.

Alors qu’une prochaine négociation aura lieu sur le sujet en octobre prochain et qu’une information aux adhérents est prévue en novembre, chez FO Société Générale nous tenions à vous présenter nos craintes et à vous faire part de nos réflexions :

  • Serons-nous obligés de changer de médecin ?
  • Comment saurons-nous si notre médecin est référencé CAS ou non ?
  • Allons-nous vers une médecine à deux vitesses ?

Ces questions devront trouver une réponse avant toute prise de position quant à la signature ou non de cet accord. De votre côté, êtes vous sensibles à ce genre d’évolutions ? Ouvrons le débat !