Suite aux vagues de licenciements, des efforts ont été demandés sans contrepartie pour les salariés. Chez FO Société Générale, nous le dénonçons.

Tout d’abord, le malaise est profond et généralisé chez nous les salariés.Nous nous sentons bien seuls et pas reconnus . Que ce soit dans le réseau, ou les centraux, il nous est demandé toujours plus d’efforts en échange de toujours moins de reconnaissance.

Ensuite, dans le réseau, la pression commerciale n’a jamais été aussi forte. Dans les centraux, après ROMEO en 2011, le Plan de Sauvegarde de l’Emploi en 2012 et MIKADO en 2014, comment serons-nous dédommagés ?

Enfin, chez GBIS, nous vivons tous de multiples transferts d’activités et de compétences. Nos collègues doivent partir former les nouvelles équipes à Bangalore. Nous devons donc supporter une charge de travail toujours croissante avec des effectifs toujours plus faibles. Comment cela s’est-il traduit dans vos équipes?

Depuis le début de cette délocalisation, la Direction promet qu’elle saura se rappeler des efforts fournis par chacun.

Bien sûr, bon nombre d’entre nous avait supposé que cela se traduirait par des bonus et des augmentations de salaires pérennes en conséquence. Et vous?

Nous avons reçu les félicitations de la Direction pour les excellents résultats 2013.

En effet, nous avons réussi , dans cette situation de crise profonde, à mutlitplier les résultats par 2.8 entre 2012 et 2013.

Non seulement l’enveloppe de Complément de Gratification Unipersonnelle est en baisse de 10% mais l’intéressement est en diminution moyenne de 100 euros par personne.

Partagez avec nous vos expériences  sur ce sujet.